
Conférences
Je propose une conférence pour transmettre un modèle d'expérience personnelle et professionnelle (et mes oeuvres en général) autour d'un opéra cinématographique,
inspirée par la réalisation de mon film Nomme L.e
Pour la diffusion d'une production culturelle et artistique comme synthèse de toutes les cultures mères de la planète.
Pour le développement d'un art et d'une culture pour la paix.
Si vous souhaitez programmer une conférence
dans les écoles supérieures d'art, universités, salles de conférences, vos lieux atypiques...
Titre de la conférence
CITLALMINA
Je vous présente cette création artistique et culturelle dans ma langue maternelle ; le francais.
Je peux aussi la faire en español et en anglais. C'est juste plus précis pour transmettre mon intention dans ma langue maternelle.
Le travail le plus important : un film d'art de 16 min qui a déjà été réalisé, sur neuf mois. L'équipe du film que j'ai constitué et les coproducteurs que j'ai rassemblé, l'équipe artistique et technique et moi-même, avons finalisé en mai 2016 le film, et la post´ production avec les sous-titrages en anglais des textes poétiques du film , bouclés en août 2016.
Parmis les coproducteurs francais se trouvent,
Le Collectif des chorégraphes de l'Opéra National Berlioz de Montpellier ; Acfa multimédias Studio, école de cinéma international, Luxsun cinéma ; Le Château Liberator et Domaine Le Claud.
L'oeuvre
C'est une oeuvre personnelle, unicellulaire et multidisciplinaire. Le plus gros a déjà été fait, sur un travail de neuf mois. Ce film d'art est programmé comme deuxième partie d'un spectacle en trois parties performance de danse, cinéma ,chant en solo avec dance music surprise en troisième partie. Le film réunit danse, poésie lyrique slam, musique originale et chants tribaux et imaginaires.
La voix est utilisée comme un instrument harmonique et rythmique.
La musique est déjà écrite par trois compositeurs dont je fais partie. Il y a une réadaptation de la composition du film à faire pour la première et la troisième partie. Cette deuxième partie, le film d'art, est un carnet de tendances. Les thèmes et l'esprit de la musique sont bien clairs et teintés. Ils permettent ainsi une grande liberté de réécriture pour un ensemble orchestrale.
Mes inspirations
Je me dédie à manifester les intéractions culturelles des différentes cultures mères, la manière dont elles se touchent et leur synthèse fusionnée. L'essence de ces cultures mères, est la même source d'inspiration, une fontaine universelle. Je veux montrer la relation qui existe entre toutes les cultures-mères.
Projet pluridisciplinaire
Unipersonnel puisque c'est une oeuvre pour une artiste soliste en scène, danseuse et chanteuse, qui répondrait et ouvrirait un dialogue musical créatif et artistique avec une petite formation de musiciens en l'orchestre.
Le film est la partie névralgique, la colonne vertébrale du spectacle en entier. Sa solidité garantit une présentation emprunte de précision et de liberté. Et il est une base solide de repère pour l'orchestre et les différents acteurs de l'équipe technique et artistique. On a déjà l'intention claire et la manifestation du travail qui sera dansé en live sur scène et chanteé en première et troisième partie.
Comme je précise plus haut, la musique est faite. C'est une co-composition avec trois compositeurs : Yahn Perez, Mathia Levrero et Lucie Gutierres.
La musique du film et ses thèmes sont repris pour développer les deux autres parties, en l'interprétant en live par une petite formation orchestrale. Pour garder l'esprit de la musique.
Deux des compositeurs sont en France mais peuvent venir pour travailler sur l'arrangement de la composition pour une réinterprétation par l'orchestre, avec un espace de création très ample pour les nouvelles personnes qui intègrent le processus de création. Cet espace de création est vraiment le point fort de cette nouvelle oeuvre, c'est un luxe qu´on s'est permis.
Qu'est-ce qui a motivé ce film ?
Montrer la dignité et la préciosité de la vie. Dans le déferlement des vagues de difficultés, à cette époque je me suis retrouvée sans maison et directement j'ai atterri dans un château accueilli par mon ami guérisseur Faid Mourched. Plus précisement dans la tour du Château. Le château Liberator.
J ai rencontré Yorgan Sion, mon voisin de la Tour. Et autour d'un café, il m'a parlé de son travail dans le cinéma et de mon côté, je lui ai fait part de mon travail de création en danse et musique dans le cadre du Centre nomade artistique.
Cette rencontre et l'intensité des événements de cette époque, m'ont poussé à faire ce film.
En parallèle, à Paris, au moment où on a tourné les images, ont eu lieu les attentats de Novembre 2015. J'ai tout de suite décidé de citer des noms d'héros et héroïnes inconnus de tous les jours. Je me dis que ce n'est pas normal qu'on entende parler des personnes ordinaires de tous les jours, seulement quand ils meurent violemment. Pour moi ça signifiait une culture faisant éloge de la mort et du sacrifice. De mon côté, je crois fermement que c'est l'éloge de la vie, du présent et des personnes autour de nous au présent, qui est le centre de toute création et construction saine. Je pense aux morts et leurs rends hommage en parlant de la vie et de l'éternité du moment présent. Je me dis que pour tuer comme ça, les personnes n'ont aucune conscience de la valeur d'une vie, et de leur propre vie. C'est une question d'éducation à cette valeur que je propose en me mettant moi-même en scène en dansant et chantant, en montrant la beauté, la diversité, la richesse de l'expression unique de chaque vie. C'est une invitation, un encouragement à montrer notre potentiel profond.
Quelles sont les raisons ?
Je souhaite montrer que notre corps est une tour de liberté, à partir du moment où on l'utilise en conscience, pour dire ce qu'on a à dire. Ce corps de femme est mon véhicule. Je souhaite l'honorer et inspirer cette magie et cette beauté de la danse de la vitalité de l'intuition du processus de création. La transformation de l'apparence, de nos formes différentes, jaillit de la transformation intérieur en intimité avec soi-même.
La raison la plus importante pour moi : la liberté d'expression et le plein droit à vivre sa vie.
Qu'est-ce qui m'a poussé à faire le film ?
Ce film, je l'ai réalisé pas à pas. Au départ, je ne savais pas que j’étais en train de faire un film. C'est en le faisant que je me suis retrouvée à apprendre tous les aspects de la réalisation, production et direction artistique d'un film. La préparation de la dramaturgie en pensant au montage image qui allait suivre, pour sa cohérence, accompagné des conseils avisé de Yorgan Sion. Ça s'est ensuite présenté à mes yeux comme une opportunité de transmettre ma conviction artistique et humaine, et j'ai vu que j’étais en train de synthétiser en 16 min une rétrospective de 11 ans de ma recherche chorégraphique, de composition et de création d'une tendance, d'un nouveau style. Un vrai challenge qui permet de passer un cap dans mon chemin de création, et je remercie pour cette expérience passionnante.
La partie poétique et créative du spectacle
Laisser un espace de pouvoir de création au chef d'orchestre. j'ai cette musique jouée et c'est ouvert pour la réadaptation. Réadaptation pour la première partie qui serait une teinte hispanique arabo-andalouse. Et la troisième partie serait une réadaptation de la musique avec cette fois-ci des instruments et des couleurs pré hispaniques. Avec des mélanges d'instruments et de machines pour mettre en relief subtilement les ambiances. On créerait en simultanée avec mon travail de danse et de chant soliste sur scène, avec l'orchestre. Ainsi, la création continuerait de façon très intuitive et organique, sur mesure avec l'ensemble accompagnée de chaque interprète.